La porte de devant fermée, reste celle de derrière

L’éditorialiste des Échos a donné le ton en titrant son papier « réformer le pacte sans le tuer ». Une manière d’évacuer un débat impossible à mener car supposant un reniement et de s’entendre sur des accommodements, car la situation n’est plus tenable. Mais c’est loin d’être joué.

L’inquiétude grandit, accentuée par la publication mardi dernier des prévisions 2019 de la Commission, en prologue à la réunion informelle des 27 dirigeants européens qui se tient aujourd’hui en Roumanie. Celle-ci continue d’abaisser ses prévisions, le pire concernant l’Allemagne qui jusqu’à maintenant tirait l’ensemble et dont il se confirme que le modèle … Lire la suite

À l’écoute outre-Rhin

À l’époque, il a été choisi l’expression « graver dans le marbre », mais il aurait pu lui être préféré « couper les ponts derrière soi ». Quoi qu’il en soit, c’est avec une belle détermination que les autorités, au plus fort de la crise qui secouait l’Europe, on inscrit dans les traités les ratios de déficit budgétaire et d’endettement public afin que l’on ne puisse plus revenir dessus. Les Allemands, qui ont présidé à la manœuvre, les ont même inscrits dans leur Loi fondamentale (leur constitution).